Allongé
sur une colline
verte, ce bourg médiéval
est caractérisé par son
ancien château de
facture archiépiscopale,
construit aux alentours
du XIIe siècle et fortifié au
XVIe, et siège de
l'actuelle mairie;
il domine la mer et les
collines avoisinantes:
spectacle d'une rare
beauté. Les donjons, la
splendide citerne
et l'Eglise consacrée à
Saint Hilaire sont pleins
de charme et bien
conservés.
L'église
paroissiale contient un
crucifix de bois datant
du XIVe siècle et un
tableau d'une splendide
exécution, la Madone
des Grâces, qui remonte
au XVe siècle. Les salles
du Palais Bombardieri
abritent le Musée
Archéologique qui
expose d'importants
témoignages découverts
dans la région, datant
de la préhistoire au
Moyen-Âge.
Chaque année, avant
Noël, se déroule le long
des ruelles pavées et sur
les placettes, la
représentation de la
Crèche vivante qui rend
ce village encore plus
pittoresque et attrayant.
Le panorama que
l'on peut observer depuis
le Parc des "Poggetti",
à l'ombre des pins
maritimes et du maquis
méditerranéen, s'étend
de Castiglioncello au
Golfe de Baratti.
Parcours et sentiers
champêtres permettent
de découvrir des
lieux évocateurs du
passé comme les lavoirs
à la source des
Poggetti et le Moulin
à vent.
D'intéressantes
manifestations
historiques et folkloriques
ont lieu dans le bourg,
telles celles ayant pour
thème l'oenologie et
la gastronomie locales.
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Un
jeune étudiant de Rosignano-Marittimo décrit sa
ville dans une lettre qu’il a
adressé à un correspondant
campinois :
Avant
tout je dois te dire que l’Italie
est divisée en régions, les régions en
provinces, les provinces en communes,
alors que chez vous, je le sais, vous avez des arrondissements.
Moi,
je suis en Toscane , province de Livourne, commune de
Rosignano-Maritimo, petit
ville industrielle. Ma commune se trouve au bord de la mer
Tyrrhénienne, au
nord des collines. La colline la plus haute s’appelle le
Poggio Pelato (colline
Pelée) et comme l’indique son nom, il y a peu de
végétation . Sa hauteur
est d’environ 350 mètres.
Au sud, au contraire, c’est la plaine. »
Il
y a sept localités : Rosignano-Marittimo (le
chef-lieu), Rosignano Solvay,
Castiglioncello et Vada, au bord de la mer, Gabro, Nibbiaia et
Castelnuovo dell
Misericordia sur les collines. Elle est traversée par un
petit fleuve appelé
‘Fine’.
Outre
sa vocation industrielle, Rosignano est une station
balnéaire très fréquentée.
Riche en pinèdes, avec une côte très
variée ; des rochers, des baies
paisibles, et des plages intimes, tout au long du littoral de la mer
Tyrrhénienne. L’origine est très
ancienne. On y a retrouvé des traces des
peuples étrusques qui y vécurent, et des
romains.
Selon
Torelli, auteur d’une bonne monographie, existait sur le
territoire compris
entre Castiglioncello et Rosignano, l’ancienne ville
‘Velinis’, disparue
ensuite, renommée du temps de césar et qui est
signalée par la « Tavola
Peutigeriana ». de longues périodes de la
vie de Castiglioncello n’ont pas
d’histoire, car sur tout le littoral de la mer
Tyrrhénienne régnèrent de
longues périodes de misère.
Des
documents du XI siècle
révélèrent que, après la
disparition de « Velinis
« , Castiglioncello
ne comptait que
quelques maisons de paysans et de pêcheurs, car les pirates
abordaient
facilement sur la côte et ravageaient le
village.
D’une
tour de défense construite au XVI siècle pour
mettre fin aux ravages des
pirates et du village d’alors, subsiste aujourd’hui
une auberge, « La Cassa
Rossa » dont
l’entrée et l’escalier furent
décorés de fresques par
« Frédérico
Andreotti ».
D’après
la tradition,
Napoléon Ier se serait arrêté dans
cette auberge lors de son triste voyage pour
l’exil à l’île
d’Elbe, et a signé une paroi selon son habitude.
Agréable
station touristique et
balnéaire notre
ville sœur reçoit chaque année des
dizaines de milliers de touristes parmi lesquels des campinois ravis.